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CENTRE-VAL DE LOIRE La coop du Gâtinais développeles filières tracées et ses capacités de stockage.

LA PAROLE À... SÉBASTIEN MARTY, directeur général de la Caproga, en poste depuis mi-février 2018.

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« Nous investissons dans de nouveaux silos »

Comment s'est passée votre première moisson en tantque directeur de la Caproga ?

En janvier, la crue de la Seine a endommagé une écluse en Seine-et-Marne. Celle-ci n'a été réparée qu'au milieu du mois de mai. Puis, la grève de la SNCF a lourdement retardé nos exécutions et enfin, la moisson était précoce. Nous avons donc commencé avec le double du report habituel !

L'impact a été bien évidemment opérationnel, mais aussi financier. La moisson est correcte voire décevante, avec des rendements inférieurs de 7 à 8 % à la moyenne sur certaines céréales et des qualités au rendez-vous.

Quelle sera la stratégiede la Caprogradans les années à venir ?

Nous souhaitons continuer nos partenariats avec nos clients industriels, comme Barilla ou Jacquet, et développer davantage les filières. Nous avons commencé le bio, avec un silo dédié, et nous allons doubler les quantités de céréales tracées, sous cahiers des charges (Irtac,CRC), d'ici à la fin de l'année. Dans ce cadre, un projet est lancé au sein de la coopérative pour limiter l'utilisation d'insecticides de stockage.

Des coopératives de grande taille ferment des silos et vous, vous en construisez ?

Nous sommes une petite coopérative qui grandit, et nous avons besoin de capacité de stockage. Nous pouvons stocker460 000 t, alors que la collectene cesse de progresser, de 570 000 t en 2013, à 640 000 tcollectées. Cette année,nous prévoyons de lancerla construction d'un silo avecune capacité de stockagede 10 000 t, afin d'assurerun service de qualité àl'ensemble de nos adhérents.

Aude Richard

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